Une arrivée en beautée . Ben quoi ? On parle de Candice |Peter|

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J

e ne vous dirai pas : changez de caractère ; Car on n'en change point, je ne le sais que trop.
Chassez le naturel, il revient au galop. »

Depuis ses 12 ans, Candice était devenue une jeune fille, se cherchant elle - même, essayant de trouver des repères. Malheureusement pour elle, les bons repères n'étaient pas présents et tout ce qu'elle a su trouver sont des personnes non fréquentables mais pourtant là pour elle. Pourtant, Candice a su garder a meilleure amie, Shirley à ses côtés ainsi que son petit ami, Peter, de qui elle était très proches avant qu'il ne disparaisse en même temps que Shirley, Eden dans un endroit dont elle ne connaissait pas le nom. Elle avait été très inquiète de cette mystérieuse disparition, et lorsqu'elle se renseignait auprès des parents, ils disaient qu'ils étaient dans une sorte de centre de redressement. Mais bien sûr, Candice, qui va devenir de moins en moins fréquentable à son tour à cause à la fois de cette disparition et de la mort prématurée de son père, va bientôt savoir qu'ils ne sont pas dans un simple centre de redressement mais dans une sorte de château abandonné et quelque peu bizarre. C'est d'ailleurs aujourd'hui même que des hommes sont venus jusqu'à chez elle pour lui prier de la suivre avec le strict minimum d'affaires. Bien entendu, Candice n'avait pas tenu compte de leur recommandation et avait amené deux énormes valises. Sa mère la laissant partir, les larmes aux yeux. Candice avait été silencieuse pendant tout le trajet et lorsqu'elle était arrivée, elle avait été impressionnée par l'ampleur du château. Ça ne ressemblait pas vraiment à un centre, mais il faisait vraiment froid dans le dos. Après avoir passé un portail immense, les hommes la laissèrent lui indiquant le chemin. Elle marchait en direction de l'entrée tout en observant autour d'elle. Après avoir poussé une énorme porte, elle pénétra dans un hall immense et qui n'était pas vraiment accueillant mis à part le lustre énorme et imposant. Elle posa ses valises à chaque côté d'elle et resta sans bouger. Il n'y avait pas beaucoup de monde mais quelques jeunes personnes qui ne prêtaient pas vraiment attention à elle. Parmi eux, un jeune homme. Elle aurait pu le reconnaître entre milles. Celui à qui elle n'avait pas eu le temps de dire au revoir. Une des personnes qui comptait le plus avec Shirley. Un sourire radieux et naturelle se dessina surson visage. Peter. Elle se mit à crier pour qu'il l'entende.

- Peteeer ! C'est toi ?

Elle courra, laissant ses valises derrière elle et lui sauta dans les bras.

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[Wow t'es vraiment douée en écriture ! Super bon niveau de RP !]

Pete était dans le hall d'entrée du manoir, un paquet de cigarettes dans la poche intérieur de sa veste. Il attendait que les "gardes", parce que oui, ils étaient vraiment comme des gardes de prison, amènent les nouveaux arrivants. Il avait entendu de sa chambre le bruit familier d'un camion qui se garait devant le château, et il savait ce que ça voulait : des petits nouveaux venaient se joindre à la bande ! C'était le seul moment où les gardes étaient un peu distraits et que les portes s'ouvraient, alors Pete et quelques autres petits malins se rendaient dans le hall d'entrée et profitaient pour aller fumer dehors. C'est alors qu'il fut surpris par le cri strident de son nom, d'une voix qui lui était étrangement familière. Il se retourna d'un coup sec, seulement pour être accueilli par une blonde qui lui sautait dans les bras. Peter la reconnut instantannément, mais mit quelques secondes avant de réaliser que c'était vraiment elle. Il n'avait pas eu le temps de dire au revoir à Candice avant d'être envoyé dans cet établissement et elle lui avait follement manqué. Jamais il n'aurait cru la revoir ici ! Il lui fallut quelques secondes pour se remettre de ses émotions et de prendre consciance que la belle Candice était belle et bien dans ses bras.

Bien sûr que c'est moi ! Est-ce que t'en doutes ?

Il relâcha son étreinte pour la laisser remettre les pieds au sol, et il la regarda de haut en bas, un sourire béat et surpris sur les lèvres.

Mais bon sang, qu'est-ce que tu fais ici ?

C

andice n'en revenait vraiment pas. Elle attendait ce jour - là avec tellement d'impatience, ce jour où elle retrouverait Peter. Elle croyait pendant un moment qu'il n'avait pas voulu lui dire au revoir parce qu'il voulait la quitter ou quelque chose comme cela, mais lorsqu'elle était aller voir ses parents, ils lui avaient expliqué que Peter était parti contre son gré dans un centre de redressement. Sa colère contre lui s'était alors adoucie et elle avait toujours voulu le retrouver. Aujourd'hui, alors qu'elle s'attendait à la pire journée de sa vie, envoyée dans un centre de redressement également, elle ne s'attendait pas du tout à ce que celle - ci soit au contraire l'une des meilleures journées de sa vie. Elle était peut - être en camp de redressement mais elle retrouvait Peter. Et peut - être Shirley qui sait ? Ils étaient partis en même temps après tout. Elle ne chercha donc pas à comprendre lorsqu'elle découvrit ces cheveux couleur miel et courra dans les bras de son ex petit - ami ou petit - ami, elle n'en savait trop rien, mais Candice étant une jeune fille impulsive, elle ne chercha pas vraiment à comprendre et après s'être jeté dans ses bras, elle écarta sa tête qu'elle avait enfoui dans son cou et l'embrassapassionnément, lui rendant tous ces baisers qu'elle n'avait pas pu lui faire pendant tout ce temps. Elle lui sourit alors et elle desserra son étreinte en l'observant au millimètre près. Il n'avait pas changé, ou peut - être alors avait - il muri.

- Moi douter ? Je te reconnaitrais parmi milles Peter.

Le jeune homme n'avait pas l'air dérangé par le baiser de la jeune femme, ou plutôt pas surpris. Il le connaissait tellement bien qu'il savait qu'elle avait fait cela sans réfléchir. Ensuite, savoir si cela lui avait plu ou pas ne relevait que de sa pensée. Peter la déposa au sol et la regarda, de son sourire rayonnant à ses jolies formes. Il lui demanda ensuite ce qu'elle faisait là.

- Oh et bien on va dire que je n'ai pas arrêté mes conneries et ma mère en a eu marre au final et m'a envoyé ici. J'étais déçue à l'idée d'aller en centre de redressement mais maintenant que tu es là, tout va mieux.

Candice ne savait effectivement pas que ce château ressemblait plus à une prison qu'à un centre mais elle ne tarderait sûrement pas.

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La surprise de Pete ne fut qu'accentuée par le baiser fougueux et spontanné de Candice. Même si n'importe qui aurait été troublé par cette soudaine réaction, Peter ne l'était pas. Il connaissait tellement bien Candice qu'il n'en attendait pas moins d'elle. Il lui rendit son baiser, avec une passion renouvelée en l'espace de quelques instants. Le goût de ses lèvres lui avaient manqué, et cette sensation de passion et de fougue ... Il ne s'en lasserait jamais ! Cette spontanéité était une des choses qu'il appréciait le plus chez elle ; tout pouvait arriver avec Candice, pour le meilleur et pour le pire ! En l'embrassant, il l'étreignit de ses bras forts, mais tout de même pas trop, histoire de ne pas l'étouffer. Il était juste tellement content de la revoir !
Elle lui expliqua ensuite les raisons de son arrivée au manoir. Peter l'écouta attentivement en hochant la tête, comprenant tout à fait la situation. Bien sûr, lui avait été envoyé ici par un ordre de la cour après avoir causé la mort d'une femme lors d'un accident de voiture, mais il comprenait le déboussolement que pouvait causer l'envoi dans un centre de redressement.

Je suis aussi content que tu sois là, mais ne te réjouis pas trop ....

Il jeta quelques regards autour de lui, pour s'assurer que personne ne faisait attention à eux, puis il chuchotta à l'oreille de Candice.

Cet endroit c'est un enfer.

Il regarda encore par dessus son épaule. Les gardes étaient occupés avec d'autres nouveaux arrivants et leurs bagages. Peter profita de ce moment où il chuchottait à Candice pour rajouter autre chose.

Viens dehors avec moi, on sera plus tranquille. Et j'ai réussi à me procurer des clopes ...

Il lui fit un petit sourire machiavélique, sachant qu'elle serait ravie de fumer une bonne cigarette, surtout dans un moment stressant comme celui-ci.

L

es deux jeunes adolescents sur le point de devenir des adultes, bien qu'en responsabilité, il n'ait pas acquis de grandes connaissances, se connaissaient tous les deux depuis qu'ils avaient environ 13 ans et ils connaissaient tout l'un de l'autre. De quoi s'apprécier, voir s'aimer ... pour Candice en tout cas. Il la connaissait mieux que quiconque, enfin peut - être pas Shirley. Shirley qu'il n'appréciait guère à vrai dire, ce qui désolait vraiment Candice. Sa meilleure amie et l'homme qu'elle aime ne peuvent pas se supporter plus de deux secondes. Elle n'en savait pas vraiment la raison mais elle n'allait quand même pas les forcer à s'aimer. Elle fut heureuse lorsque Peat lui rendit un baiser tout autant passionné que celui qu'elle lui avait donné à l'instant. Tout n'était peut - être pas perdu, même si pour elle c'était une évidence. C'était des retrouvailles fantastiques mais elle savait bien qu'ils allaient devoir en parler, même si Candice appréhendait assez ce moment. La vie ne se déroulait pas toujours comme on le voudrait et la jeune femme a bien souvent été déçue pour se faire des illusions à ce jour. Alors que Candice arborait toujours son sourire radieux, Peat lui annonça qu'il ne fallait pas tellement qu'elle se réjouisse. C'est alors que son sourire disparut pour laisser place à un froncement de sourcils. Il jeta quelques coups d'œil autour et chuchota à son oreille que cet endroit était un enfer. Candice frissonna alors, non seulement à cause des paroles de Peat mais aussi du fait qu'il chuchote à son oreille, ça lui faisait un effet ... Elle jeta un coup d'œil à son bras droit et passa sa main dessus, comme pour cacher cela. Elle l'interrogea alors :

- Un enfer ? Comment ça ? Un centre de redressement ne peut pas vraiment être un endroit paradisiaque en même temps !

Candice remarqua que Peat rejeta un coup d'œil à des personnes plus vieilles qu'eux et re chuchota qu'ils allaient dehors pour être plus tranquille et fumer. Bien sûr Candice fut ravie car on lui avait confisquer portable, paquet de cigarettes, et même photos qu'elle avait emmené avant de rentrer. Heureusement, elle se doutait qu'on allait prendre son portable et en avait emmené un deuxième qu'elle avait caché dans son décolleté. Peter prit alors la main de Candice pour l'entraîner en silence dehors, où ils trouvèrent un endroit à l'abri.

- C'est une prison ou quoi ?

Elle s'installa par terre contre un mur. L'endroit était assez sombre, la nuit commençait à tomber .

- Explique - moi Peat ... pourquoi es - tu ici et ... est - ce que c'est de ta propre volonté que tu ne m'as pas dit au revoir ..?

Candice avait tendance à être franche et demander ce qu'elle voulait sans gêne. Car oui, les parents de Peter lui avaient dit qu'il était ici à cause de la drogue qu'il fumait de temps en temps mais étant donné que ses parents le savaient depuis un bon bout de temps, cela laissait Candice perplexe ... et même si elle n'en voulait plus à Peter depuis que ses parents lui avaient dit qu'il était parti contre songré, peut - être avaient - ils aussi menti sur ce point. Elle préférait s'en assurer ...

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Même s'il était déçu de voir le beau sourire de Candice retomber en une moue suspicieuse et désapointée, il devait lui dire la vérité sur cet endroit. De toute façon, elle allait bien l'apprendre tôt ou tard, alors autant lui mettre les faits clairs et nets. Pete jeta un dernier coup d'oeil autour de lui avant de sortir rapidement, une fois qu'ils étaient inconitos. Cet endroit l'avait rendu légèrement parano, et spécialement quand il s'apprêtait à faire quelque chose qu'il n'était pas censé faire. Bien sûr, cette peur n'allait pas l'arrêter, mais il n'avait jamais été aussi anxieux de toute sa vie que depuis qu'il était dans cet établissement. Ils s'assirent contre un mur, dans la pénombre, à l'abris de tous regards. Si cette soirée se passait comme les autres, ressortiraient eux aussi pour fumer dans la salle d'employée un peu plus tard, et c'est là que Candice et Peter pourraient rentrer, s'ils avaient de la chance. Ils avaient donc exactement 15 mintues pour fumer et papoter un peu. Peat garda un air sérieux pour parler à la belle blonde, ce qui n'était vraiment pas habituel chez lui.

Une prison ... C'est presque ça ! Je te jure, il y a quelque chose de pas net avec cet endroit. Je n'ai pas encore mis le doigt dessus, mais j'ai l'impression que quelque chose ne tourne pas rond, qu'ils préparent un complot ou je sais pas...

Ses paroles ne faisaient pas vraiment de sens, mais Peter se ciomprenait. Il préféra tout de même se taire et sortir 2 cigarettes et une allumette de sa cachette secrète : sa chaussette droite. Il en tendit une à Candice et mit l'autre entre ses lèvres. Il les alluma l'une après l'autre et prit une grande inspiration sur la sienne, sentant la bonne sensation familière lui passer à travers le corps. Il expira de la fumée au dessus de leurs têtes, et c'est à ce moment que Candice le questionna. Alors elle n'avait pas entendu parler du procès ... Peat était très mal à l'aise de parler de cette histoire. Il savait qu'il finirait bien par le lui dire un jour ou l'autre, mais pour l'instant, il ne voulait pas vider son sac, d'autant plus qu'ils n'avaient peut-être pas le temps.

J'ai fait des conneries et ça s'est mal terminé ... Mais t'inquiète, si j'avais pu, c'est clair que je t'aurais dit au revoir.

Il la regarda dans les yeux pour lui dire cette dernière phrase, afin qu'elle sache qu'il était sincère. Il a détesté la quitter, ainsi que tous leurs amis dailleurs, sans pouvoir leur dire quoi que ce soit. Chaque jour ils pensaient à eux, et spécialement à Candice.

C

andice et son sourire légendaire ... Peter le connaissait mieux que quiconque. Avant de sortir réellement ensemble, tout un jeu de séduction s'était installé entre eux. Ils se provoquaient, se rendaient jaloux, embrassaient d'autres personnes sous les yeux de l'autre. Bref, ils ont mis un bon bout de temps avant de s'avouer réellement ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, mais une fois qu'ils l'avaient fait, c'était pour de bon. Bref, tout cela pour dire que Candice avait abusé de ce sourire durant leur période de séduction et savait l'effet qu'il lui faisait. Mais celui - ci s'effaça de son visage lorsque Peat lui annonça qu'il ne fallait pas qu'elle se réjouisse. Candice avait l'impression d'être l'héroïne d'un film d'action et qu'ils devaient effectivement tous les deux fuir quelque chose d'effrayant. A cette pensée, instinctivement, son sourire réapparut. Un mur les attendait pour qu'ils s'asseyent contre, à l'abri de tous regards. Peat dit alors d'un air toujours sérieux que Candice ne lui connaissait pas beaucoup mais qui lui plaisait que cet endroit était presque comme une prison, qu'il y avait quelques chose d'étrange, un complot en préparation. A ces mots, Candice ne put s'empêcher de pouffer de rire, comme si Peat venait de faire une blague, mais en voyant que celui - ci restait sérieux, elle s'arrêta de rire d'un seul coup et lui demanda en le regardant dans les yeux :

- T'es sérieux là ? On a vraiment atterri dans un endroit de psychopathe ? Merci que je soie tombée avec toi, j'ai quelqu'un pour me protéger.

C'est alors que Peat sortit deux cigarettes de sa chaussette, et en tendit une qu'elle accepta en le remerciant d'un sourire. Il alluma la cigarette de Candice et ensuite la sienne, la jolie blonde tira une bouffée qu'elle apprécia longuement et expira la fumée à sa droite, de sorte qu'elle n'aterisse pas dans le beau visage de Peter. A ce moment - là, Candice demanda à Peat pourquoi était - il réellement ici et s'il aurait voulu lui dire au revoir. Il lui répondit brièvement qu'il avait fait des conneries et qu'il lui aurait dit au revoir s'il avait pu. Cette réponse courte n'avait bien entendu pas satisfait Miss Kingsley mais elle lui en reparlerait plus tard, il n'avait sûrement pas envie maintenant. Elle se contenta de hocher doucement la tête et répéter :

- Des conneries ...

Elle le regarda ensuite dans les yeux et soutint son regard. Elle aurait voulu l'embrasser comme il le faisait avant mais hésitait. Etait - ce réellement l'heure et l'endroit ? Avait - il réellement encore des sentiments pour elle ? L'avait - il remplacé ? C'était beaucoup de questions que Candice se posait mais qu'elle ne savait pas comment aborder. Elle se contenta alors de dire :

- Et ... tu t'es fait des amis ou des petites amies ici ?

Ce qu'elle voulait bien sûr sous - entendre c'était : avait - il eu quelqu'un d'autre ? Et ce qu'elle voulait entendre comme réponse c'était ce qu'il attendait d'eux deux maintenant ? Candice elle, savait parfaitement ce qu'elle voulait. LUI.

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Peat ne put s'empêcher d'être un peu blessé que Candice ne le croit pas quand il lui dit que cet endroit était détraqué, mais bien sûr il n'en attendait pas plus de sa part comme première réaction. Il n'aviat pas la réputation d'être un garçon sérieux. Avant qu'il vienne ici, il passait son temps à faire des blagues, à rire et souvent à faire croire des trucs à Candice, juste pour rigoler. Alors il était bien normal qu'elle n'était plus duppe et qu'elle doutait de ses paroles, mais Pete soutint son regard sérieux pour qu'elle comprenne qu'il ne mentait pas. Il n'aimait pas lui annoncer de mauvaises nouvelles. Il savait qu'elle était un peu inquiète par le petit pli familier dans son front qui apparaissait chaque fois qu'elle se faisait du souci. Mais par chance, son radieux sourire revint vite quand elle dit que Peter pourrait la protéger. Il déposa sa main sur son épaule et la flatta un peu avec son pouce.

Je ne laisserais personne te faire de mal.

Il n'était vraiment pas le genre de garçon romantique, qui sortait des phrases aussi sérieuses, sincères et profondes, mais il le pensait vraiment. Il s'était vraiment inquiété pour elle pendant ces longs mois enfermé dans cet établissement pourri, et maintenant qu'elle était là, il ne voulait pas la perdre à nouveau. Comme quoi ce que le dicton dit est vrai : on ne réalise jamais ce que l'on a avant de l'avoir perdu.
Il vit ensuite, seulement par son air, qu'elle n'était pas satisfaite de sa réponse. Il soupira intérieurement, sachant très bien qu'il aurait droit à une séance d'interrogatoire un peu plus tard. Au moins il n'avait pas à raconter tout cela maintenant. Elle lui demanda ensuite une question qui attira fortement l'attention de Pete. Il la connaissait trop bien pour penser que ce n'était qu'une petite question innocente. Il la regarda en arquant légérement le sourcil droit.

J'ai rencontré des gens oui, mais aucune petite amie.

C'étiat la vérité. Pete était peut-être un dragueur, mais il ne s'était pas fait de petite amie ici. En fait, il ne savait pas trop ce qu'il ressentait pour Candice. Il avait été tellement convaincu qu'il ne la reverrait jamais qu'il s'était mis dans la tête de l'oublier. Bien sûr, il n'y était pas arrivé, mais à la base il ne savait même pas avant de partir s'il était carrément amoureux d'elle. Et maintenant qu'elle était là, en chair et en os devant ses yeux, il avait du mal à y croire. Son coeur faisait des sauts périeux rienqu'à la voir, mais il ne savait pas si c'étiat l'effet de la surprise qui faisait cela. Il aimait ne pas se prononcer trop vite là-dessus, il était bien trop confus. Cependant, il ne peut s'empêcher de poser une question qui lui trottait dans la tête. Il tenta de paraître le plus naturel possible en la posant.

Et ...toi ? Pendant mon absence, as-tu ... rencontré quelqu'un ?

Bien qu'il savait qu'elle en aurait eu le droit après tout, il souhaitait quand même qu'elle lui réponde que non. Ça lui ferait du mal de savoir qu'un autre était maintenant le petit ami de sa petite Candice.

A tous les deux, Peter et Candice faisait un jolie couple autrefois, toujours là pour rigoler, faire des blagues, se chamailler comme pas possible et bien sûr, se retrouver après les disputes. Ils se cherchaient sans cesse, comme un jeu. Ils étaient bien connus pour ça. Ce qui explique la raison pour laquelle Candice avait eu du mal à prendre Peat au sérieux en premier lieu. Il s'amusait toujours à essayer d'effrayer Candice, lui faire croire des choses fausses, depuis, elle avait pris l'habitude. Mais cette fois - ci, ce n'était pas une blague, même si elle aurait préféré. Se dire que nous allons habiter dans une prison étrange, dans laquelle il se passe des choses n'était pas tellement réjouissant. Mais d'un caractère réaliste, elle arrivait à faire face aux choses inattendues et à trouver une solution d'urgence. Même si elle avait commencé par faire la moue, pour montrer son mécontentement, son sourire radieux réapparut vite lorsque Peat prononça la seule phrase qu'elle avait envie d'entendre : « Je ne laisserais personne te faire de mal. » Woaw, son cœur fit un bond et elle regarda Peat dans les yeux, ces si beaux yeux qui lui avaient tant manqué. C'était bon de les revoir, tout comme lui. Il était rare que Peter ait des élans comme ça à dire le fond de sa pensée. D'habitude il avait plutôt tendance à se montrer comme un "homme", un vrai, un dur et à refouler ses sentiments. Ou du moins, ne pas laisser ses sentiments dépasser sa parole. Cela faisait vraiment plaisir à Candice et elle répondit :

- Alors, dans ces cas - là, je n'ai pas à m'inquiéter le moins du monde. Mon héros est là.

Lorsque Candice posa une question qui même si elle paraissait anodine, ne l'était pas du tout. Elle le questionna sur ses rencontres depuis qu'ils s'étaient quittés. Elle voulait surtout savoir avant tout si Peter avait eu ou avait en ce moment une petite amie. S'il l'avait remplacé quoi ! Il n'avait pas rencontré de petite amie. C'était tout ce qu'elle avait retenu. Le soulagement, voilà ce qu'elle ressentait. Connaissant Peat comme un dragueur, elle avait peur qu'ici, il ait trouvé son bonheur. Mais non. C'est un sourire de satisfaction qui s'afficha alors sur le visage de la belle blonde. Candice, elle avait bien entendu essayait d'oublier Peter, mais aucun moyen d'y arriver. Elle s'était résigné quelques mois après et avait décidé de ne plus penser aux garçons, c'était mieux ainsi. Cependant, Candice était bien consciente que ça n'était pas comme ça dès son arrivée que les choses allaient se remettre en marche. Il faudrait peut - être du temps à Peat, même si Candice, elle, était prête. Entièrement prête à se remettre avec lui. Elle serait capable de l'attendre, le temps qu'il se décide, peut - être, un jour ... Les yeux de Candice scintillèrent alors lorsque Peat lui demanda à son tour si elle avait eu quelqu'un d'autre durant son absence. Elle le regarda et dit d'un ton sérieux :

- Non ... Il n'y a eu que toi.

Oui parce que n'oublions pas de préciser que Candice était une jeune pucelle avant de rencontrer Peter. Sa première fois avait été avec lui, cela signifiait beaucoup pour elle. Elle s'était donné entière à lui. Comment ne pas se rappeler de cette nuit magique ...?
Pour changer de sujet, Candice lui demanda :

- Et sinon, est - ce que les dortoirs filles/garçons sont séparés ?

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Candice lui répondait sur un ton qui semblait tout aussi sérieux que le sien, ce qui n'était pas à l'habitude de la jeune fille non plus et cela déstabilisait légèrement Peter, mais en même temps, il préférait savoir le fond de sa pensée, et il en fut tout à fait rassuré d'apprendre qu'elle lui faisait confiance. Elle aurait pu avoir une dent contre lui, vouloir lui arracher la tête d'être parti sans dire au revoir et ne pas avoir donné de nouvelles. Bien sûr, Peat lui avait dit qu'il n'y pouvait rien et qu'il aurait fait les choses différemment s'il en avait eu le choix, mais elle n'était pas obligée de le croire sur paroles. C'était une des choses que Peat aimait tant de Candice : ce n'était pas une fille compliquée. Un rien lui faisait plaisir, et Peter avait étrangement le don de toujours la faire sourire. Ce genre d'attitude de la part de la grande blonde était contagieuse envers Peter, puisqu'en sa présence, il était toujours souriant et joyeux. Il ne voyait pas de raison de s'en faire quand elle était dans les parages ... À moins bien sûr qu'ils soient enfermés dans un château de détraqués. Peter se contenta de lui sourire, satisfait de sa réponse. Le sourire de Peat s'élargit encore plus quand elle lui fit part qu'elle n'avait eu personne d'autre que lui. Il savait déjà qu'il avait été son premier, mais il était encore plus ravi d'apprendre qu'il avait aussi été son dernier. Il aurait aimé lui dire qu'il avait pensé à elle tous les jours et que, si elle le voulait, ils pourraient prendre leur temps et recommencer une relation petit à petit, mais le temps était une chose qu'ils n'avaient pas vraiment en ce moment. Peat estima qu'il leur restait environ 5 minutes avant de devoir rentrer dans le bâtiment, où ils seraient sûrement séparés pour le reste de la nuit. Dailleurs, Candice lui posa une question au sujet des dortoirs. Un petit sourire en coin s'afficha sur le visage de Peter suite à cette question. Bien sûr, son cerveau de mâle imaginait toutes sortes d'images comportant des chambres mixtes, mais malheureusement ce n'était pas le cas dans cet endroit. Il fut une petite moue déçue.

Malheureusement, oui. Et ils sont très stricts là-dessus. Ils viennent vérifier qu'on ne quitte pas nos chambres la nuit ...

Il se tut un instant tentant de réfléchir. Il fallait qu'il trouve un moyen d'être seul et à l'abris de tous regards avec elle. Et on ne peut pas le blâmer ! C'est pas tous les jours que votre "petite amie" se pointe dans votre centre de redressement, dans lequel vous avez passé des mois de solitude.

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